Tout dépend des produits utilisés et des circonstances.
Le principe de base pour déterminer si un jobiste est autorisé à travailler, ou non, à un poste défini repose sur l’analyse des risques réalisée par l’utilisateur.
L’utilisateur doit tenir compte du type d’agents chimiques utilisés au poste de travail et il doit prendre les mesures de prévention qui s’imposent. Il doit, dans son analyse, tenir compte du manque d’expérience du jeune travailleur et de l’absence possible de conscience des dangers du travail avec des produits chimiques. L’utilisateur indique sur la fiche de poste de travail s’il autorise le travail étudiant.
Les travaux impliquant l’utilisation de substances toxiques ou cancérigènes, causant des altérations génétiques héréditaires, ayant des effets néfastes pour le fœtus pendant la grossesse, ou ayant un effet néfaste chronique sur l'être humain sont interdits pour les jeunes travailleurs. Il ne peut pas s’agir, non plus, de produits explosifs ou très inflammables, par exemple.
En effet, il est interdit, par principe, d’occuper un jeune travailleur à des travaux dangereux pour lesquels sont utilisés des produits classés dans une des catégories figurant sur une liste non limitative des agents, travaux et lieux de travail interdits aux jeunes travailleurs. Cette liste figure dans le Code du bien-être au travail.
Sous certaines conditions très strictes, les étudiants jobistes peuvent néanmoins exercer des activités reprises dans la « liste non limitative de travaux interdits » mais il faut pour cela que :
Aucune dérogation ne s’applique pour la conduite d'engins de levage de charges, les travaux de démolition et de retrait d’amiante, ni pour les travaux de fumigation.
Posez votre question sur la sécurité via
Une initiative de Prévention et Intérim
Une initiative de Prévention et Intérim